Le ramassage des algues rouges

Depuis 1995, une dizaine de navires exploite l’algue rouge dérivante (Gelidium corneum) arrachée par la houle lors des tempêtes. Autrefois considérée comme un complément d’activité pour les petits ligneurs durant l’hiver, elle représente aujourd’hui une activité à part entière.

 

Cette algue intéresse de nombreux industriels car elle est une source de gélifiants et d’antioxydants utilisés dans des domaines aussi variés que l’alimentation, la biotechnologie et la cosmétique. Par extraction, elle fournit un phycolloïde de grande qualité, l’agar-agar.

Comment cela fonctionne ?

L’exploitation des algues rouges est soumise à l’obtention d’une licence spécifique régionale dont le nombre est contingenté à 12, depuis la campagne 2015-2016. La récolte est autorisée du 15 septembre au 31 mai et l’arrachage ou la coupe des goémons est interdite.

 

Elle est récoltée par un seul engin tracté de type drague constitué d’un cadre métallique de 4,5 x 1,5 m de dimensions auquel est fixée une poche en filet de maillage égal ou supérieur à 90 mm. L’engin ne possède ni dents, ni lames, ni chaîne de grattage en avant du bas de la poche. En revanche, il peut être muni de patins.

 

Après les premières tempêtes d’automne, des touffes d’algues rouges se décrochent naturellement, dérivent au gré des courants et se déposent dans des cuvettes sableuses plus ou moins profondes. Les navires passent au-dessus de ces cuvettes et récoltent les algues qui s’y sont accumulées.

Bilan campagne 2023-2024 Télécharger PDF

CHIFFRES CLEFS

Flottille : 12 navires sur le territoire 64 et 40

Port d’exploitation : Saint Jean de Luz-Ciboure

Longueur : de 8,90 à 14,55 mètres

Effectif : de 2 à 3 marins

Tonnages 2017-2018 : 1879 tonnes

Valeurs 2017-2018 : 1,4 M€

Pêche aux algues

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